"2012 SUPERNOVA" Sorti en DVD le 3 mars 2011, ce film est déjà considéré le 30 mars 2011 comme l'un des pires navets de toute la science-fiction. Donc il a un intérêt pédagogique. Vous découvrirez les nombreux effets spéciaux en louant le DVD. Je n'ai pas relaté ici toute l'histoire, afin de vous laisser une part de suspense. Ce film ne passera jamais sur Arte. Réalisateur: Anthony Fankhauser Production: 2009 (USA) Sortie vidéo: 2011 (France) Synopsis (rires): une supernova menace la Terre. Les savants, la NASA, les producteurs et les scénaristes n'ont rien trouvé de mieux que de protéger la Terre en envoyant, comme d'habitude, des missiles nucléaires dans l'espace.
Au début du film, une supernova explose dans la constellation de la Lyre. On voit une belle image montrant un bout de la Voie lactée mais je n'y ai pas retrouvé la Lyre.
Les personnages sont vite présentés (Monsieur, Madame et Fifille dans une belle maison) et tout ce monde doit suivre Monsieur immédiatement "à la base" pour une mystérieuse urgence. On commence par une poursuite d'un 4x4 noir (les Gentils) par un 4x4 noir (les Méchants).
Pendant ce temps, la navette doit décoller à Cap Kennedy. Le film montre clairement le VAB, bâtiment d'assemblage des véhicules spatiaux. Ce n'est PAS le centre de contrôle, qui est un bunker plat. Mais bon, le centre de contrôle a déménagé. Ce plan reviendra souvent, toujours avec le même angle, le même zoom, même météo, même heure.
Le monsieur ici, qui a l'air un peu tendu, commande inopinément le compte à rebours à partir de moins cinq secondes. Normal, une navette ça décolle quand on veut. Notez l'éclairage digne de 36 quai des orfèvres. Donc si le monsieur commande le décollage c'est forcément le directeur de vol de la NASA.
Voici l'unique écran (17 pouces) qui permet à la NASA de contrôler le décollage de sa navette. D'ailleurs les caméras vidéos sont en panne puisque le grain de l'image est typique du cinéma 16mm.
Pendant ce temps, les Gentils se font mitrailler à bout portant (désolé, c'est quelques images plus tard). On entend très bien les impacts sur les vitres, donc ils ne tirent pas en l'air, et le canon est dirigé pile vers les vitres dans les images suivantes.
Réflexe de Madame: les mains sur la tête pour éviter les balles. De toute manière, les vitres sont manifestement blindées. D'ailleurs ma voiture pour aller faire les courses est aussi un 4x4 noir blindé.
Monsieur, lui, baisse la tête. C'est pas la peine, c'est blindé on te dit.
Les Méchants ont enfin compris qu'il faut tirer sur les pneus. Tout le monde descend. ici, Madame et Fifille courent à travers les balles pour sauver leur peau, mais à petites foulées.
Les Méchants: notez les keffiehs, les chemises noires / pantalons crème, les lunettes de soleil, les cheveux bruns et la peau mat, le rasage impeccable et les UZIs Israëliens. Donc un peu de tout genre terroriste façon US, mais l'accessoiriste et le responsable du casting ont été virés.
Les Gentils volent un camion dont les clefs sont, sont... dans la boîte à gants? Non! Dans le pare-soleil? Non! Madame les trouve enfin, cachées sur le contact. Monsieur, qui est professeur, démarre aussitôt car il a son permis poids lourds. Dommage: après quelques secondes, ils se retrouvent dans une impasse.
Les Méchants dévoilent leur plan: cribler de balles Monsieur, puis l'interroger sur sa mission. Mais le directeur de vol de la NASA arrive juste à temps et abat les terroristes. Avec les restrictions du budget alloué à la NASA par le Congrès, on doit être polyvalent. C'est l'image la mieux cadrée du film.
Débriefing familial, avec Monsieur vu de dos qui cache exactement le visage de Fifille.
Un nouveau personnage: un commandant de l'US Air Force, tout jeune et en civil, chargé de veiller à la sécurité de la mission. Il annonce qu'il va vérifier tous les mails et les logins. C'est sûr, un commandant de l'USAF n'a que ça à faire. Noter la dominante verte de l'unique couloir du sombre et unique bâtiment de la NASA. L'éclairagiste a été viré. Le costumier avait déjà été viré.
Deux personnages-clefs, les savants: un Russe qui boit de la vodka au travail dans le bâtiment de la NASA - tout en calculant des trajectoires de missiles nucléaires pour sauver le monde, et une Chinoise bien habillée.
Ensuite j'ai pas bien compris. Ces personnages ne cessent de dire des choses pas très interessantes, dans un décor super mal éclairé. Le mur est plein de prises électriques, au cas où l'éclairagiste viendrait faire son travail. Mais il ne viendra jamais: il a été viré pendant la scène du couloir. Par contre, l'accessoiriste a trouvé un deuxième moniteur.
L'essentiel du film se déroule dans l'unique pièce de la NASA, probablement une centrale thermique désaffectée qui n'a pas payé sa dernière facture d'électricité. On voit quand même quelques figurants dans la pénombre. Je ne sais plus ce qu'il se dit à ce moment, je venais de me réveiller. Notez le SUPERBE cadrage sur le monsieur qui parle.
Encore le monsieur qui parle, après travelling avant. Le cadrage avec la barre devant la bouche, c'est donc voulu. D'ailleurs on retrouvera ce cadrage dans d'autres scènes.
Le héros gratte du doigt une aquarelle sur velours représentant un phare côtier. Une petite loupiote s'allume et AH! c'est en fait un scanner rétinien!
Et voilà la lumière du phare projetée sur l'oeil du monsieur. Si c'est un laser vert, il a perdu son oeil. Le réalisateur connaissait le risque, il a donc tourné cette scène en dernier et a triché au montage.
Le monsieur récupère une valise dans un coffre, entre dans une salle mal éclairée, occupée par des outils de chantier et une cabine de peinture. Sa valise contenait un petit ordinateur qui lui permet d'accéder à un petit ordinateur, mais pas le même. Le clavier escamotable sort d'un meuble, habilement actionné par un stagiaire. Le monsieur tape très vite et très fort sur son clavier, et allume un écran qui ne veut rien dire.
Le héros est attaqué dans la salle la mieux sécurisée du bâtiment le plus stratégique et le moins éclairé de la NASA. Il rentre le clavier, l'agresseur le ressort, le héros le rentre, l'agresseur le ressort etc.
Le cadreur montre le reflet, au sol, du mode "lampe" du téléphone portable qui devait éclairer le héros.
Le cadreur montre la nuque du héros.
Le cadreur montre l'absence d'éclairage.
Le cadreur montre les pieds des combattants.
Le cadreur montre le sol.
Je ne sais plus à quel moment, le héros revient dans l'unique couloir de la NASA. On y voit quelques personnes marcher puis faire demi-tour devant la caméra.
La NASA possède désormais un AWACS pour surveiller le territoire fédéral, des intercepteurs F15, et deux 4x4 noirs, dont un blindé.
Pendant ce temps, l'onde de choc de la supernova atteint Jupiter. Jupiter a seulement deux lunes (et non 63 comme je le croyais), et elles sont strictement identiques à notre propre Lune: on y reconnait parfaitement les mers de la Sérénité et de la Tranquilité. Jupiter est d'ailleurs à l'envers, avec la grande tache rouge en bas.
Pendant ce temps, l'onde de choc qui n'a pas encore atteint la Terre déclenche une tornade. Bien entendu, elle se dirige en plein sur Madame et Fifille. Je ne sais plus pourquoi elles sont descendues de voiture à ce moment.
L'onde de choc, qui n'est toujours pas arrivée, déclenche aussi la foudre. Fifille comprend que la voiture, formant une cage de Faraday, les en a protégées. La foudre brise une vitre: Fifille pense que la cage de Faraday est rompue et qu'elles doivent s'abriter ailleurs. C'est bien connu, une cage de Faraday doit être étanche, et constituée partiellement de matériau non conducteur. D'ailleurs, la foudre part souvent de la vitre après avoir traversé les pneus.
Madame et Fifille vont s'abriter dans une cage de Faraday en bois, juste à côté d'un incendie naissant.
Madame et Fifille courent pour leur vie, à petit pas car elles savent que (V2 - V1) est proportionnelle à (D2 - D1).
Dans le désert, les arbres ne poussent qu'à un seul endroit. C'est évidemment ici qu'il ne faut SURTOUT PAS aller se réfugier en cas de foudre. D'ailleurs le réalisateur a longuement insisté sur les éclairs près des arbres.
Bien entendu, c'est ici que les deux physiciennes du dimanche vont se réfugier.
Le ralenti montre clairement que la maman rigole en tombant, bien que la musique soit anxiogène.
La musique angoissante dramatise ce moment: tout en courant, Fifille remet ses mèches en place plusieurs fois alors qu'elle est en danger de mort. Normal.
A un moment, elles courent si vite que le cadreur n'a pas le temps de mettre au point.
On l'avait presque oublié, mais une autre navette va décoller. Voici le vestiaire des astronautes. On notera la décontraction contenue des pilotes qui font une belote en attendant d'aller risquer leur vie. Voici d'ailleurs le nouveau scaphandre de la NASA: un bleu de travail et un casque volé à Daft Punk. Pas de système de survie, la navette est toujours préssurisée et climatisée.
Une autre première: la navette vient de "larguer sa fusée porteuse" (c'est la navette RUSSE qui a une "fusée porteuse"). Puis, bien après, elle largue ses boosters.
Vous vous rappelez le monsieur qui parlait derrière une barre horizontale? La navette en est aussi équipée, afin de préserver l'anonymat des pilotes. En passant, notez les hublots avant qui sont passés sur le côté, l'abandon des écrans MFD au profit des boutons rotatifs en bakélite rachetés aux studios soviétiques Klouchantsev, et le joystick Thrustmaster(tm).
Le directeur de vol et la spécialiste en missiles nucléaires envisagent d'acheter quelques lampes à économie d'énergie. Après tout, les murs ont tant de prises inutilisées.
Le cadreur montre le bas du visage du héros.
Le cadreur montre l'occipital du spécialiste Russe des missiles nucléaires.
Le cadreur montre le pariétal du spécialiste.
Le cadreur montre un petit machin gris qui cache le spécialiste.
Encore un ptit tour dans le couloir mal éclairé, ça ne peut pas nuire.
Monsieur fait une démonstration d'habileté, tout en expliquant pourquoi il faut modifier de quelques millisecondes, contre l'avis de tous, le lancement des missiles. J'ai décroché quand il a cité dans la même phrase les champs électromagnétiques, la fission nucléaire, les molécules, la magnétosphère et la supernova. Mais, à le voir faire, on se sent tout de suite rassuré.
Entretemps, Maman et Fifille courent encore, histoire d'arriver aux 87 minutes pour la télé. Elles ont encore cassé une voiture, mais je ne sais plus laquelle. Il s'agit de toute manière d'un pick-up ou d'un 4x4.
La navette arrive à la sation spatiale toute neuve. J'ai dû entrer dans le coma un bon moment, car j'y retrouverai le héros que je n'avais pas vu monter dans la navette et qui, par ailleurs, n'est pas astronaute.
Le héros pose fièrement dans son nouveau scaphandre. Pour ajouter au réalisme, il a enfilé un slip kangourou sur la tête. D'autre part, la NASA a ENCORE inventé la pesanteur artificielle dans une station qui ne tourne pas sur elle-même.
Notez que le problème de l'éclairage n'a pas non plus été résolu dans la station.
Le héros a encore trouvé un prétexte pour se battre, je ne sais plus pourquoi.
Le héros sectionne à mains nues un câble de 55mm de diamètre.
La station toute neuve explose en partie.
Le héros discute longuement avec le directeur de vol / sergent du groupe d'intervention antiterroriste.
Le directeur de vol / sergent, etc, répond au héros, malgré le perpétuel contre-jour.
Le héros discute encore de longues minutes, mais je me suis à nouveau assoupi.
Le directeur de vol antiterroriste répond sans se lasser.
Entretemps, la station explosée s'est auto-réparée.
Le héros lance enfin les missiles. Noter que ces missiles, conçus spécifiquement pour fonctionner en l'absence totale d'air, possèdent des gouvernes aérodynamiques. On n'est plus à ça près.
La station re-neuve re-explose.
Le héros ne prend pas la navette au retour, et ne possède pas ce fameux scaphandre avec parachute qui permet de rentrer sur Terre directement depuis l'orbite basse. Mais il se retrouve sur Terre avec ses deux filles qui se sont ENFIN arrêtées de courir. En haut: la fille (22 ans). En bas: la maman (27 ans). Ah ouais aussi, j'ai oublié au début les météorites qui détruisent une ville, prouvant que dans le vide, la matière va plus vite que le rayonnement. Allez, merci Anthony, et réalise d'autres films, mais un peu meilleurs. Fin Je suis DISPONIBLE pour un poste de consultant en montage, cadrage, astronautique, astrophysique et éclairage pour réaliser un VRAI BON film de science-fiction. Les images appartiennent à leurs propriétaires.

"2012 SUPERNOVA"

Au début du film, une supernova explose dans la constellation de la Lyre. On voit une belle image montrant un bout de la Voie lactée mais je n'y ai pas retrouvé la Lyre.

Les personnages sont vite présentés (Monsieur, Madame et Fifille dans une belle maison) et tout ce monde doit suivre Monsieur immédiatement "à la base" pour une mystérieuse urgence. On commence par une poursuite d'un 4x4 noir (les Gentils) par un 4x4 noir (les Méchants).

Voici l'unique écran (17 pouces) qui permet à la NASA de contrôler le décollage de sa navette. D'ailleurs les caméras vidéos sont en panne puisque le grain de l'image est typique du cinéma 16mm.

Pendant ce temps, les Gentils se font mitrailler à bout portant (désolé, c'est quelques images plus tard). On entend très bien les impacts sur les vitres, donc ils ne tirent pas en l'air, et le canon est dirigé pile vers les vitres dans les images suivantes.

Réflexe de Madame: les mains sur la tête pour éviter les balles. De toute manière, les vitres sont manifestement blindées. D'ailleurs ma voiture pour aller faire les courses est aussi un 4x4 noir blindé.

Monsieur, lui, baisse la tête. C'est pas la peine, c'est blindé on te dit.

Les Méchants ont enfin compris qu'il faut tirer sur les pneus. Tout le monde descend. ici, Madame et Fifille courent à travers les balles pour sauver leur peau, mais à petites foulées.

Les Méchants: notez les keffiehs, les chemises noires / pantalons crème, les lunettes de soleil, les cheveux bruns et la peau mat, le rasage impeccable et les UZIs Israëliens. Donc un peu de tout genre terroriste façon US, mais l'accessoiriste et le responsable du casting ont été virés.

Débriefing familial, avec Monsieur vu de dos qui cache exactement le visage de Fifille.

Deux personnages-clefs, les savants: un Russe qui boit de la vodka au travail dans le bâtiment de la NASA - tout en calculant des trajectoires de missiles nucléaires pour sauver le monde, et une Chinoise bien habillée.

Encore le monsieur qui parle, après travelling avant. Le cadrage avec la barre devant la bouche, c'est donc voulu. D'ailleurs on retrouvera ce cadrage dans d'autres scènes.

Le héros gratte du doigt une aquarelle sur velours représentant un phare côtier. Une petite loupiote s'allume et AH! c'est en fait un scanner rétinien!

Et voilà la lumière du phare projetée sur l'oeil du monsieur. Si c'est un laser vert, il a perdu son oeil. Le réalisateur connaissait le risque, il a donc tourné cette scène en dernier et a triché au montage.

Le héros est attaqué dans la salle la mieux sécurisée du bâtiment le plus stratégique et le moins éclairé de la NASA. Il rentre le clavier, l'agresseur le ressort, le héros le rentre, l'agresseur le ressort etc.

Le cadreur montre le reflet, au sol, du mode "lampe" du téléphone portable qui devait éclairer le héros.

Le cadreur montre la nuque du héros.

Le cadreur montre l'absence d'éclairage.

Le cadreur montre les pieds des combattants.

Le cadreur montre le sol.

Je ne sais plus à quel moment, le héros revient dans l'unique couloir de la NASA. On y voit quelques personnes marcher puis faire demi-tour devant la caméra.

La NASA possède désormais un AWACS pour surveiller le territoire fédéral, des intercepteurs F15, et deux 4x4 noirs, dont un blindé.

Pendant ce temps, l'onde de choc qui n'a pas encore atteint la Terre déclenche une tornade. Bien entendu, elle se dirige en plein sur Madame et Fifille. Je ne sais plus pourquoi elles sont descendues de voiture à ce moment.

Madame et Fifille vont s'abriter dans une cage de Faraday en bois, juste à côté d'un incendie naissant.

Madame et Fifille courent pour leur vie, à petit pas car elles savent que (V2 - V1) est proportionnelle à (D2 - D1).

Dans le désert, les arbres ne poussent qu'à un seul endroit. C'est évidemment ici qu'il ne faut SURTOUT PAS aller se réfugier en cas de foudre. D'ailleurs le réalisateur a longuement insisté sur les éclairs près des arbres.

Bien entendu, c'est ici que les deux physiciennes du dimanche vont se réfugier.

Le ralenti montre clairement que la maman rigole en tombant, bien que la musique soit anxiogène.

La musique angoissante dramatise ce moment: tout en courant, Fifille remet ses mèches en place plusieurs fois alors qu'elle est en danger de mort. Normal.

A un moment, elles courent si vite que le cadreur n'a pas le temps de mettre au point.

Une autre première: la navette vient de "larguer sa fusée porteuse" (c'est la navette RUSSE qui a une "fusée porteuse"). Puis, bien après, elle largue ses boosters.

Le directeur de vol et la spécialiste en missiles nucléaires envisagent d'acheter quelques lampes à économie d'énergie. Après tout, les murs ont tant de prises inutilisées.

Le cadreur montre le bas du visage du héros.

Le cadreur montre l'occipital du spécialiste Russe des missiles nucléaires.

Le cadreur montre le pariétal du spécialiste.

Le cadreur montre un petit machin gris qui cache le spécialiste.

Encore un ptit tour dans le couloir mal éclairé, ça ne peut pas nuire.

Entretemps, Maman et Fifille courent encore, histoire d'arriver aux 87 minutes pour la télé. Elles ont encore cassé une voiture, mais je ne sais plus laquelle. Il s'agit de toute manière d'un pick-up ou d'un 4x4.

La navette arrive à la sation spatiale toute neuve. J'ai dû entrer dans le coma un bon moment, car j'y retrouverai le héros que je n'avais pas vu monter dans la navette et qui, par ailleurs, n'est pas astronaute.

Le héros pose fièrement dans son nouveau scaphandre. Pour ajouter au réalisme, il a enfilé un slip kangourou sur la tête. D'autre part, la NASA a ENCORE inventé la pesanteur artificielle dans une station qui ne tourne pas sur elle-même.

Notez que le problème de l'éclairage n'a pas non plus été résolu dans la station.

Le héros a encore trouvé un prétexte pour se battre, je ne sais plus pourquoi.

Le héros sectionne à mains nues un câble de 55mm de diamètre.

La station toute neuve explose en partie.

Le héros discute longuement avec le directeur de vol / sergent du groupe d'intervention antiterroriste.

Le directeur de vol / sergent, etc, répond au héros, malgré le perpétuel contre-jour.

Le héros discute encore de longues minutes, mais je me suis à nouveau assoupi.

Le directeur de vol antiterroriste répond sans se lasser.

Entretemps, la station explosée s'est auto-réparée.

Le héros lance enfin les missiles. Noter que ces missiles, conçus spécifiquement pour fonctionner en l'absence totale d'air, possèdent des gouvernes aérodynamiques. On n'est plus à ça près.

La station re-neuve re-explose.

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